Avez-vous déjà pensé qu’un handicap pourrait être lié à l’alimentation ?

Nous vous proposons deux pistes de recherche :

 

1) Hyperactivité et phosphates

2) autisme, dys, troubles d'apprentissage et syndrome gap

 

 

1)   Hyperactivité et phosphates


LA DROGUE CACHÉE: les phosphates alimentaires,

cause de troubles du comportement,
de difficultés scolaires et de délinquance juvénile
,

par Hertha Hafer,(traduction par Luce Péclard,Editions du Madrier, CH - l4l6 Pailly - La doctoresse pédiatre de Dijon Mme Frédérique Caudal, a publié un article dans le bulletin de décembre 2004, No 4, de l’Association Kousmine France sur les phosphates alimentaires, cause de troubles de comportement et sur les excellents résultats qu’elle obtient dans sa pratique avec la « diète Hafer ». Coordonnées pour se procurer ce bulletin: Association Kousmine Française, Résidence "le St. James 2", 3 rue Pierre-Palliot, 21000 Dijon, tél. 0380 41 70 35. – (Pour info, l'adresse courriel de Mme Dr. Caudal est: ) Il y a dans ce même bulletin de décembre 2004 un supplément quant aux méfaits de la Ritaline, sur la base des travaux du Dr. Breggin (USA) www.breggin.com/congress.html La Dr. F. Caudal affirme en conclusion de sa communication dans le bulletin Kousmine : « Pour mes patients, la diète Hafer a permis la régression complète de ce syndrome. En conclusion, la diète HAFER évite toute prise de Ritaline. VD4e édition revue et augmentée le 1.3.99

 

En l980, nous portions à la connaissance du public suisse romand la découverte d'une pharmacienne allemande qui, pour la première fois, établit un lien de cause à effet entre les additifs alimentaires phosphatés et de graves troubles du comportement chez les enfants, accompagnés de difficultés scolaires, et parfois plus tard de délinquance juvénile.

Il faut rappeler d'emblée que, depuis les années 60, les phosphates introduits par la chimie alimentaire dans un nombre croissant de biens de consommation ont augmenté dans la proportion effarante de 300%!

 

Entendons-nous bien: les phosphates en tant que tels sont nécessaires à la croissance et au bon fonctionnement de l'individu, mais c'est leur excès dans notre nourriture qui est préjudiciable à certains enfants, en moyenne deux à trois sur dix et surtout des garçons, pour continuer à influencer ensuite leur comportement d'adolescents et d'adultes. Les effets de cette intolérance physique aux phosphates commencent à se manifester au moment où l'enfant quitte le stade du nourrisson pour une alimentation "normale", donc dès l'âge de 2 ou 3 ans, pour atteindre un point culminant vers 10 à 13 ans et se manifester encore durant l'adolescence, suffisamment en tout cas pour empêcher un développement harmonieux en cette période si importante de la vie.


L'intoxication aux phosphates

L'intoxication (qui n'est pas une allergie) se manifeste par l'apparition du "syndrome psycho-organique" (SPO) ou "Dysfonction cérébrale minimale" (MzD). Les symptômes se répètent jusqu'à l'âge adulte et y persistent, sans être aussi frappants qu'à l'âge scolaire. Dans leur phase aiguë, ces troubles caractériels vont de l'hyperactivité à l'agressivité chez des sujets dont l'intelligence souvent très vive est inhibée par des réactions incontrôlables par eux: instabilité émotionnelle, impulsivité, incapacité de concentration, d'adaptation, d'intégration, distraction, morosité, agitation en classe, susceptibilité et hostilité, sources de bagarres. Il n'est pas difficile de déduire, de ce qui précède, que les jeunes souffrant de telles anomalies de comportement sont dans un état de "mal-être" dont ils ne sont pas responsables; ils essaient d'y remédier à leur manière, soit par des actions d'éclat attirant l'attention (punks, gangs d'adolescents, etc.), soit par des actes gratuits de violence les menant à la délinquance (20% des jeunes criminels seraient à l'origine affligés du syndrome SPO), soit enfin par une tendance marquée à recourir aux excitants et stupéfiants (tabac, alcool, médicaments, opiacés, etc.), lesquels les soulagent momentanément, certains les emprisonnant hélas dans la dépendance.

 


La découverte

Par quel cheminement physique l'excès de phosphates alimentaires passe-t-il pour aboutir au trouble de comportement ?

Face au comportement perturbé de son propre fils durant toute sa scolarité, Mme Hafer articule sa recherche de psychologues en psychiatres, de médecins en neurologues, jusqu'au moment où elle découvre les travaux de grands spécialistes américains comme Ben F. Feingold et Paul D. Mac Lean (1974 - l978) sur l'hyperactivité et les dérèglements du cerveau. Ses déductions l'amènent à découvrir que les additifs phosphatés excessifs dans la nourriture sont à l'origine de ces troubles et qu'une diète appropriée, pauvre en phosphates, fait disparaître l'anomalie de comportement dans les 3 jours, tandis qu'un écart de régime réintroduit le syndrome SPO dans l'espace d'une demi-heure à une heure.

 

Chez le sujet sensible, l'intoxication au phosphate provoque un dérangement du métabolisme, en bloquant la sécrétion de l'hormone noradrénaline des glandes surrénales, laquelle commande et règle le flux des excitations nerveuses au niveau des synapses dans le cerveau. D'où le dérèglement du comportement, qui échappe à la personne elle-même, fût-elle douée d'une grande volonté. Dans ce processus, il semble que soient altérés les neurotransmetteurs qui assurent le délicat transport de substances chimiques entre les différentes parties du "cerveau trinitaire". Selon Mac Lean, en effet, notre cerveau se compose de trois parties: le reptilien, très ancien, qui assure les fonctions vitales primaires ; le système limbique, où apparaissent les premiers mammifères avec un début de conscience; et le néocortex avec sa partie préfrontale, une merveille qui ouvre à l'être humain les vannes de l'expression, de la symbolisation, de la mentalisation, de l'abstraction, de la conscience dans toute son ampleur. Extraordinaire réalisation de la nature, ce néocortex a son propre neurotransmetteur, la noradrénaline justement, qui est en même temps l'hormone de la branche sympathique dans le système neurovégétatif. C'est cette substance qui relie le système viscéral au néocortex. Ainsi, au travers de ce couplage viscères/cerveau, l'excès de phosphates, en bloquant l'émission de noradrénaline, réduit à néant l'action de contrôle du néocortex.


Comment nourrir l'enfant hyperactif ?

Vers l987 a existé quelques années en Suisse romande un Groupe Romand d'Entraide aux Parents (GREP), animé par Mmes Luce Péclard et Edith Tschudin. Les réunions avaient lieu 5 fois par an à Poliez-le-Grand (Vaud). Leur but était de soutenir les parents concernés, venant de toute la Suisse romande. En leur conseillant de modifier à la fois leurs achats et leur manière de se nourrir, on les amenait à tenter l'expérience de changer les habitudes alimentaires familiales. La plupart du temps, le comportement des enfants perturbés s'améliorait considérablement, et les adultes s'en portaient mieux eux aussi. Pour les aider, on leur proposait des plans de menus spécialement étudiés, avec des recettes adéquates. Au préalable, ils avaient lu le livre de Mme Hafer dans lequel ils pouvaient trouver une liste des aliments conseillés et déconseillés, ainsi qu'un extrait de l'ordonnance fédérale sur les additifs phosphatés. Dans les magasins, on leur conseillait d’étudier soigneusement et systématiquement les étiquettes, car les phosphates cachés tels que liants, émulsifiants, stabilisants, entre autres, se trouvent un peu partout dans les produits offerts. Les additifs alimentaires sont d’ailleurs désignés sur les étiquettes comme numéros “E” valables pour toute l’Europe. Dans la 4e édition du livre, naturellement, la liste des additifs phosphatés tirée de l’Ordonnance fédérale suisse sur les additifs alimentaires a été actualisée. Le GREP n’existe plus, mais Mme Luce Péclard continue à donner des exposés sur demande en Suisse romande.

 


Mise en garde aux consommateurs

La découverte de Mme Hafer fait réfléchir aux abus de notre société de consommation:

- D'une part les additifs alimentaires en constante augmentation et qui, malgré une législation sévère, ne sont pas toujours aussi inoffensifs qu'on veut bien nous le faire croire. Devant ce foisonnement de substances nouvelles, il faut se dire que, plus l'on cuisine simplement, à partir d'aliments de base sûrs, plus le risque diminue de voir des additifs inconnus occasionner des troubles de santé, et plus précisément des rechutes en ce qui concerne les enfants affligés du syndrome SPO.

- D'autre part, il y a surabondance de biens à disposition du public en libre choix dans les magasins, principalement les grandes surfaces et les supermarchés, avec cette incitation supplémentaire que représente la carte de crédit. L'enfant qui voit sa mère prendre et emporter ne retient pendant longtemps que le geste, sans savoir ce qu'il recouvre (valeur, effort et parfois dur labeur); ainsi est-il habitué à se servir aussi, d'autant plus que les commerçants mettent à sa portée, donc à sa hauteur, toutes les douceurs imaginables. Nous avons maintes fois assisté à des scènes épiques entre mère et enfant devant ces étalages tentateurs, et c'est en général la mère qui cède, par crainte du "scandale", et l'enfant qui repart avec sa sucette ! Ainsi, ce dernier devient-il, en puissance, un "parfait futur consommateur" habitué à recevoir "tout, tout de suite". Il conservera, gravée au fond de lui, la facilité du geste qui prend et emporte, et ne sera pas armé moralement pour fournir les efforts indispensables devant les difficultés de la vie. Certains de ces jeunes ne franchiront pas ce cap et seront une proie toute trouvée pour la drogue. A leur égard, grande est la responsabilité de notre société tout entière, tendue comme elle est vers la course au profit!


L'exemple des adultes

Quel exemple offrons-nous aux enfants et adolescents - hyperactifs ou non - à leur entrée dans la vie d'adulte ?

Les "fast-food" ? Les aliments prêts à l'emploi ? L'abus d'alcool, de tabac, de médicaments destinés à combattre nos malaises de "civilisés" comme le stress, l'anxiété, l'insomnie, etc.? Aux USA, actuellement, quelque 5 millions d’enfants reçoivent de la Ritaline (une amphétamine) contre leur hyperactivité, solution de facilité assortie de dépendance, alors que la prise de vinaigre de vin dilué d’eau (acide acétique), une substance parfaitement naturelle, alliée à une alimentation raisonnable, fait le même effet...

Il est urgent d'opérer une prise de conscience globale de ces problèmes.

Quant aux enfants hyperactifs, il faut prendre le temps de les nourrir plus simplement.
Bien des vies de famille en seront positivement transformées.



La doctoresse pédiatre de Dijon Mme Frédérique Caudal, a publié un article dans le bulletin de décembre 2004, No 4, de l’Association Kousmine France sur les phosphates alimentaires, cause de troubles de comportement et sur les excellents résultats qu’elle obtient dans sa pratique avec la « diète Hafer ».
Coordonnées pour se procurer ce bulletin:

Association Kousmine Française, Résidence "le St. James 2", 3 rue Pierre-Palliot, 21000 Dijon, tél. 0380 41 70 35. –

(Pour info, l'adresse courriel de Mme Dr. Caudal est: f.caudal@tiscali.fr)

Il y a dans ce même bulletin de décembre 2004 un supplément quant aux méfaits de la Ritaline, sur la base des travaux du Dr. Breggin (USA) www.breggin.com/congress.html

La Dr. F. Caudal affirme en conclusion de sa communication dans le bulletin Kousmine : « Pour mes patients, la diète Hafer a permis la régression complète de ce syndrome. En conclusion, la diète HAFER évite toute prise de Ritaline.
Tout complément d'information sera volontiers fourni par Mme Luce Péclard, traductrice et éditrice du livre, Editions du Madrier,  1416 Pailly, VD / Suisse

Tél. & Fax 021 / 887.78.21 & e-mail <dieter-o-buhler @bluewin.ch>
(ou en cas d’absence par Mme Edith Tschudin,

à CH 1041 Dommartin, tél : 021 - 881 31 93)

Le livre de Mme Hertha Hafer, ainsi qu’un Plan de menus et une Grille de dépistage, sont disponibles aux Editions du Madrier, chez Mme Luce Péclard.

Pour le commander, cliquer sur la mascotte 

Exposés sur demande aux associations de parents, enseignants et à tout groupement intéressé.

2) autisme, dys, troubles d'apprentissage et syndrome gap